vendredi 30 janvier 2009

Voici un tableau récapitulatif des liaisons françaises d'après la grammaire de Riegel, page 56.


Qu'est-ce qu'une grammaire ouverte?

D’après la grammaire méthodique du français de Riegel.

En grammaire comme ailleurs, les analyses ne sont jamais achevées ni les réponses définitive. Au contraire, l’histoire récente de la linguistique montre que le savoir grammatical reste en perpétuelle construction, sujet à révisions et toujours ouvert sur de nouveaux horizons. Ensuite, quelles que soient les dimensions d’une grammaire destinée à un large public, elles seront toujours trop étroites pour une description globale. On a donc délibérément ignoré les débats qui n’ont plus qu’un intérêt historique et les controverses actuelles lorsqu’elles portent sur des points de détail. En revanche, les grandes questions qui traversent l’histoire de la grammaire française ont été revisitées et traitées à la lumière de points de vue théoriques plus récents. […] Aussi les auteurs se sont-ils donné pour règle de fournir un choix d’indications bibliographiques aux lecteurs soucieux de compléter et de diversifier leur informations. […]Et enfin, les exemples ont une fonction essentiellement illustrative qui est directement proportionnelle à leur simplicité.

mercredi 21 janvier 2009

Les grammaires existent-elles dans toutes les langues?

La grammaire qui est un dérivé irrégulier du latin grammatica, grec grammatikê. «art de lire et d’écrire».
1-vx ou cour. Ensemble des règles à suivre pour parler et écrire correctement une langue. —LING. Ensemble des structures et des règles qui permettent de produire tous les énoncés appartenant à une langue et seulement eux.
Contrairement à une opinion encore fort répandue («Les patois n’ont pas de grammaire», «Cette langue n’a pas de grammaire puisqu’elle ne s’écrit pas»), il n’y a pas de langue sans grammaire, ce qui serait d’ailleurs une contradiction dans les termes : une telle langue (?) ne pourrait ni s’acquérir ni se transmettre (il n’y aurait rien à acquérir ni à transmettre) et ne se prêterait, faute de régularités, ni à la confection ni à l’interprétation d’énoncés significatifs. Donc, «la personne qui a acquis la connaissance d’une langue a intériorisé un système de règles qui relie les sons et les significations d’une manière particulière. Le linguiste qui construit la grammaire d’une langue ne fait que proposer un système sur ce langage intériorisé».
Je conclue que oui, il y a une grammaire pour toutes les langues du monde à l’oral, mais encore à l’écrit, il n’y a que les langues les plus populaires qui en général possèdent une grammaire de références écrite.
Sources : Le nouveau petit Robert de la langue française 2008 et la Grammaire méthodique du français, Martin Riegel ,Jean-Chistophe Pellat, René Rioul, «Quadrige», 2004.

mercredi 14 janvier 2009

Réflexions sur la construction, la classification et l'organisation des représentations grammaticales du français.

Développer une connaissance approfondie et une maîtrise rigoureuse des notions grammaticales du français. Développer l'habileté à observer et à analyser des phénomènes grammaticaux de complexité variée. Survol historique de la construction des connaissances grammaticales. Grammaire et théories linguistiques. Principe et fondement d'une grammaire scientifique: notion de grammaticalité et d'acceptabilité, de coocurrence, d'opposition, de paraphrase. Approfondissement de l'utilisation des outils d'analyse. Orientations des grammaires scolaires actuelles. Manipulations linguistiques (déplacement, effacement, substitution, addition). Étude approfondie de quelques phénomènes grammaticaux en prenant en compte les dimensions morphologiques, syntaxiques ou sémantico-énonciatives.